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Les décisions des entreprises sont les données
essentielles traitées en cours de jeu: elles
représentent le résultat du travail d'analyse des participants sur les situations rencontrées
au cours
du déroulement du scénario. De la confrontation des décisions de diverses entreprises
en
concurrence découlera l'ensemble de leurs résultats.
Les paragraphes suivants détaillent la nature et
les règles de codification des différentes décisions
gérées par le logiciel.
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Au début de la première période d'un jeu,
chaque entreprise est placée en situation initiale, décrite
par:
- sa
raison sociale (sous laquelle elle sera référencée sur les fenêtres diverses et
sur les
documents de résultats),
- son
capital social initial, qui constitue ses ressources financières initiales,
- éventuellement
la structure de ce capital, sil est partiellement ou totalement détenu par une
ou plusieurs des autres entreprises de lunivers,
- éventuellement
un emprunt initial, si l'entreprise y a recours pour compléter ses ressources
propres,
- le
montant de ses frais de structure annuels,
- son
effectif de production initial,
- le
type et le nombre de ses équipements,
Ces valeurs initiales auront normalement été
définies par le concepteur du scénario utilisé. Il est
cependant tout à fait possible à l'animateur de les adapter.
(voir
Chapitre "Conception d'un nouveau scénario")
De même, quand une entreprise est créée
en cours de jeu, elle doit être initialisée par le même
écran pour définir sa situation au début de sa première période d'activité.
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A partir de cette situation initiale, les entreprises évoluent en fonction des décisions qu'elles
prennent.
Ces décisions peuvent
- être
d'ordre général : (Financières, Production, Personnel, etc.)
- ou
concerner la production, et/ou la commercialisation de(s) produit(s).
De ces décisions, de nature quantitative,
découlent directement les résultats des entreprises.
L'animateur, quant à lui, dispose d'un jeu de décisions exceptionnelles,
comprenant notamment,
pour compléter l'action quantitative du modèle, de critères d'appréciation qualitatifs.
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Dans l'utilisation du logiciel en cours de session, la
saisie des décisions des entreprises constitue
la tâche matérielle la plus importante restant à la charge de l'animateur.
Cette saisie doit être à la fois:
- rapide,
pour interrompre le moins possible le déroulement du jeu,
- sûre,
pour éviter toute perturbation et perte de crédibilité.
Pour contrôler et faciliter cette tâche, les
décisions sont collectées sous la forme de feuilles de
décisions, dont la forme pourra dépendre du scénario (cf. en Annexe un modèle
de feuille de
décision).
Pour la conception de nouveaux scénarios, on pourra
s'inspirer librement des termes du chapitre
Décisions des entreprises du manuel de l'utilisateur pour accompagner les feuilles de décisions
d'un mode d'emploi approprié.
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La fenêtre Décisions des entreprises permet
la saisie et la visualisation des décisions des
entreprises pour la période en cours.
Cette fenêtre comporte un ensemble donglets
pour accéder à chaque catégorie de décisions. On
distinguera :
- Les
décisions « Produits » , accessibles par longlet correspondant, qui concernent
les
produits
- Les
décisions Générales, , accessibles par les autres onglets, qui concernent les autres
décisions
Une liste des entreprises y permet la sélection de
l'entreprise à traiter. Bien vérifier le bon
positionnement dans cette liste avant toute saisie !
Une liste des périodes permet la visualisation éventuelle
(sans saisie possible) des périodes
antérieures.
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Les décisions générales se décomposent
en 5 groupes:
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Toutes ces décisions s'expriment en unité
monétaire (ex: €, K€,$,£ etc.)
Ces décisions consistent en:
- Augmentation
de capital social
L'entreprise
a la possibilité d'augmenter son capital social.
Cette
décision est normalement soumise à l'autorisation de l'animateur, représentant
lAssemblée Générale des actionnaires.
On
indiquera le montant de cette augmentation
- Distribution
de dividendes
L'entreprise
a la possibilité de distribuer des dividendes.
Cette
décision est conditionnée par lautorisation de lA.G. et par l'existence de résultats
reportés positifs sur les exercices antérieurs, cette distribution ne pouvant généralement
dépasser 50% de ces reports.
On
indiquera le montant de cette distribution.
- Incorporation
des Réserves
Cocher
cette case pour provoquer lincorporation des réserves.
- Encaissement
et durée d'emprunt
L'entreprise
peut avoir recours à l'emprunt.
Cette
décision est soumise à l'autorisation de l'animateur, qui joue ici le rôle du banquier.
L'emprunt accordé entraînera des intérêts, au taux fixé par les paramètres
de marché.
Selon
les cas, on pourra avoir recours à 1 ou 2 emprunts simultanés (par exemple pour
un montage financier impliquant un emprunt Court Terme et un autre Long Terme).
On
indiquera le montant de chaque emprunt, sa durée (en nombre de périodes), et
éventuellement son taux si l'emprunt est à taux fixe. A défaut d'indication du taux,
l'emprunt sera considéré comme à taux variable, et suivra l'évolution du marché
financier
défini aux paramètres de marché.
On
indiquera le montant du remboursement d'emprunt. (Il s'agit ici de la part du capital
remboursée, le calcul des intérêts étant fait par ailleurs, automatiquement par
le modèle).
Le
montant de remboursement prévu est affiché et proposé à titre indicatif.
L'entreprise
peut escompter une partie de son poste Clients. Après accord de la Banque,
on indiquera le pourcentage du solde client qui sera supposé remis à lescompte.
Subvention d'exploitation
- subventions
d'exploitation
L'entreprise
peut aussi bénéficier de subventions d'exploitation. A la différence de
l'emprunt, cette subvention n'aura pas à être remboursée et n'engendrera pas d'agios.
Elle aura une importance pratique pour l'animateur, qui pourra l'accorder, dans des
conditions particulières, pour aider une entreprise en trop grande difficulté et lui permettre
de continuer.
On
indiquera le montant de cette subvention.
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Ces décisions concernent:
- l'acquisition
ou la cession de biens d'équipement
Il
est possible d’enregistrer jusqu’à 4 opérations (acquisition ou cession) par période.
On
indiquera, pour chaque opération, le type de l'équipement concerné (choisi
dans une
des listes déroulantes), et le nombre d'équipement de ce type.
-
- La
nombre représente une VARIATION. Il est positif s’il s’agit d’une acquisition,
négatif
s’il s’agit d’une cession.
- Les
caractéristiques détaillées des différents équipements en jeu auront été
fournies
aux participants. Elles sont enregistrées à la conception du scénario (cf.
[Scénario][Biens d'équipement])
- Le
coût des acquisitions sera calculé sur la base du coût unitaire (figurant parmi ces
caractéristiques), pondéré par l'indice général des prix.
- Les
cessions sont supposées réalisées à la valeur résiduelle comptable des
équipements, et prennent effet à la fin de la période où elles sont décidées.
- La
maintenance des équipements et amélioration de productivité
- On
indiquera le budget global consenti pour ces deux objectifs.
- Ce
budget est fixé en tenant compte de l’ensemble du parc installé au cours de la
période, que les machines soient actives ou non.
- A
chaque équipement correspond un budget optimal de maintenance. En cas de
dépense globale inférieure au budget nécessaire, l’effort consenti sera uniformément
réparti entre les équipements.
- En
cas de panne sur un équipement, sa capacité productive sera réduite d’un tiers,
et
sa réparation coûtera à l’entreprise 150% du budget de maintenance optimal.
L’amélioration
technique de productivité
L’entreprise
peut consentir à des efforts d’amélioration de la productivité technique de
ses équipements.
A
chaque équipement correspond un budget optimal d’amélioration de
productivité. En cas de dépense globale inférieure au budget optimal, l’effort
consenti
sera supposé uniformément réparti entre les équipements.
En
pratique, il n’y a pas de décision séparée sur ce point. Le budget
consacré à cette amélioration est représenté par la fraction du budget de
maintenance dépassant le budget de maintenance optimal.
-
- Le
calcul de la productivitétechnique moyenne de l’ensemble des équipements est
fourni par une moyenne pondérée de la productivitéde chaque type d’équipement.
- l'acquisition
d'autres immobilisations
- Cette
rubrique permet d'introduire l'acquisition d'immobilisations différentes des biens
d'équipement.
- On
indiquera le montant de l'investissement concerné, et la durée d'amortissement
prévue (en nombre de périodes).
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Ces décisions concernent :
- l'embauche
(effectif)
- le
licenciement (effectif)
Ces
décisions entraîneront un coût (d'embauche ou de licenciement) proportionnel au
salaire annuel, selon des taux établis par paramètre. (cf. Paramètres de marché)
- Indice
des salaires
- Cet
indice (nombre) est relatif par rapport à l'indice salarial
du marché.
- un
indice 100 signifie que l'entreprise a des coûts salariaux conformes au marché,
- un
indice 105 signifie que le niveau des salaires dans l'entreprise est 5% au dessus du
marché,
- un
indice 98 signifie que le niveau des salaires dans l'entreprise est 2% au dessous du
marché,
- Si
cet indice n'est pas spécifié, il est implicitement égal à l'indice des salaires
du
marché: l'entreprise est réputée rémunérer ses salariés au niveau moyen
du marché,
(cf. Paramètres de Marchés)
- Si
cet indice est spécifié, il vient pondérer l'indice Salarial du marché: par exemple,
si
l'indice salarial du marché est au niveau 110, et que l'indice des salaires de l'entreprise
est à 105, l'indice pratiqué effectivement sera de:
110 X 105 /100.
- Ce
facteur a une incidence directe sur le climat social de l'entreprise, matérialisé par
une variation immédiate de la productivité.
Dispense
des frais d’embauche/licenciement
Décision
de l’animateur, par exemple dans le cas de plans sociaux prévoyant un
« outplacement » du personnel. Ou la reprise de personnel d’une autre entreprise.
(unitémonétaire)
- Ce
budget regroupe la contribution de l'entreprise à l'amélioration de la
qualification de son personnel (ex: Formation) et de son climat social.
- L'importance
de l'effort consenti, et donc les conséquences à en attendre,
dépendra du ratio Budget/Masse salariale totale (Production + Force de Vente).
- Il
contribue à faire varier la productivité, avec un décalage de 1 période.
L'influence de chacun de ces deux facteurs suit une fonction
qui peut être ajustée (cf. Chapitre
"Les Fonctions Utilitaires", partie concernant les fonctions du modèle économique)
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Un ensemble d'études de marché peuvent être demandées par l'entreprise. Ces études sont
toujours payantes, et présentent des informations, arrêtées à la fin de la période
de demande, sur:
- Les
indices socio-économiques
- Les
indices marketing
- La
demande
- Le
positionnement optimum
- La
demande prospective
- La
concurrence
- La
position de l'entreprise sur son marché
Le contenu exact de ces études est fourni en annexe.
Ne seront proposées dans la liste de
sélection que celles pour lesquelles une facturation aura été prévue aux paramètres
"Services
extérieurs".
A ces études peuvent s'ajouter :
- La
facturation de certains documents comptables facultatifs. Seront proposés dans la liste de
sélection ceux des documents comptables pour lesquels une facturation aura été prévue
aux
paramètres "Services extérieurs".
- des
informations d'autres sources, fournies par exemple par l'animateur (Conseil, Simulation,
etc..). Indiquer le montant à facturer par ces informations à la rubrique Conseil/Simulation
(en
unités monétaires constantes) en charges exceptionnelles d'exploitation.. (Le montant saisi
au titre de Conseil / Simulation est pris en compte tel quel, sans pondération par lindice
des
prix)
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Sélectionner le marché et le produit voulus
dans les listes déroulantes.
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- Quantité à produire (en nombre d'unités de produit)
Représente
la quantité du produit indiqué à produire à destination du marché
indiqué.
- Niveau
de performance prévu (ou NP)
L'entreprise
choisit un niveau de performance pour chaque couple Produit/Marché..
Une valeur de 100 désigne la performance moyenne.
Une
valeur supérieure à 100 correspond à une performance supérieure à la moyenne.
Une valeur inférieure à 100 correspond àune performance inférieure à la moyenne.
A
défaut de valeur renseignée, la valeur 100 est implicite.
Pour être accepté, ce niveau doit être situé dans l’intervalle fixé par les
paramètres du
jeu. Dans le cas contraire il sera ramenéà la limite la plus proche.
Ce
niveau NP influera sur :
- la
détermination de la demande adressée à l’entreprise.
- le
coût des matières premières nécessaires à la production, et des
marchandises achetées.
Le
potentiel de performance de l’appareil productif constitue une contrainte. Quelle
que soit la décision de l’entreprise en terme de performance souhaitée, la
performance effective des produits - du point de vue de la demande - sera toujours
déterminée par la performance des équipements et du personnel de production. En
revanche, le coût des matières premières et celui des marchandises achetées sera
toujours celui déterminé par la décision de l’entreprise.
- Budget
Recherche/Développement (en unité monétaire)
- Un
effort de recherche et développement (R&D) peut être nécessaire, préalablement
au
lancement de nouveaux produits par l’entreprise. Cet effort n’est généralement
pas
exactement connu à l’avance par l’entreprise.
- Le
coût de R&D peut matérialiser soit l’acquisition d’une licence, soit un
développement interne, par l’entreprise, du nouveau produit, soit l’adaptation de l’outil
de production existant.
- Le
budget désigné ci-dessus représente la contribution, pour la période, àl’effort
total
nécessaire. La production ne sera possible que si l’effort total nécessaire a été
produit.
Elle sera par contre possible dès que le seuil sera atteint (dans la même période).
- La
R&D représente un investissement, amortissable sur 5 ans.
La
saisie de la valeur conventionnelle –1 dans budget de R&D entraîne le
« débrayage » de la fonction R&D pour l’entreprise. Il est alors
considéré qu’elle a
atteint le taux de réalisation nécessaire, quels que soient les investissements
réalisées en R&D.
- Crédit
fournisseur (en jours)
- Cette
décision permet àl'entreprise de choisir son délai de paiement dans la fourchette
comprise entre 0 (paiement comptant) et le crédit maximum accordé par le fournisseur
(cf Paramètres produit(s)). Un délai de paiement inférieur à cette limite peut faire
bénéficier l'entreprise d'une escompte sur le prix d'achat nominal.
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Pour chaque produit et sur chaque marché, l'entreprise
décidera des éléments de sa politique
commerciale:
- Prix
de vente (par PRODUIT, en unité monétaire) dont l'influence sur les ventes dépendra
de
sa position dans la fourchette Prix Minimum / prix Maximum (cf. Paramètres produit(s))
- Budget
de communication (montant) dont l'influence sur les ventes dépendra de son
importance (en % du C.A.), jusqu'à un maximum correspondant à la limite d'efficacité
retenue.
- Budget
commercial et Budget de promotion consommateur (montant), semblables dans leur
utilisation au budget communication, quils viennent compléter pour décrire de manière
plus
fine et réaliste la situation de certains marchés. Leur influence est déterminée
par leur
paramétrage (cf Paramètres produits), qui décrit un poids et une valeur limite en pourcentage
du CA. A noter que les trois budgets (commercial, promo consommateur et communication)
utilisent la même fonction économique, avec toutefois des limites defficacité différentes.
- Effectif
de la force de vente (nombre d'agents commerciaux affectés à la commercialisation du
produit) dont l'influence sur les ventes dépendra de son importance, jusqu'à un maximum
(en
% du budget Force de Vente par rapport au C.A.), correspondant à la limite d'efficacité
retenue.
- Indice
salarial des vendeurs, qui agira sur la rémunérations des vendeurs, et donc à la fois
sur
le budget de la force de vente, et sur son efficacité.
- Taux
de commission des vendeurs, qui introduit un complément à la rémunération des
vendeurs, proportionnel au C.A. réalisé. Son influence est déterminée par son
paramétrage
(cf Paramètres Marchés), qui décrit une « équivalence », en
terme de motivation des
vendeurs, avec une rémunération fixe de même montant.
- Crédit-client
accordé (en jours) dont l'influence sur les ventes dépendra de son importance
(maximum = durée de la période).
Quand
une entreprise na pas prévu de prix de vente sur un produit / marché (prix =
0), elle est réputée ne pas offrir ce produit sur ce marché, même si elle dispose
de
stocks. (jusquà présent, elle était réputée proposer son stock au prix
minimum)
Bien entendu, l'influence réelle de ces décisions
dans la part de marché obtenue par l'entreprise
dépendra largement de leur positionnement par rapport aux décisions des entreprises concurrentes.
En situation multimarchés, les stocks constitués
sur un marché donné restent sur ce marché, car
ils sont supposés constitués de produits préparés pour ce marché (packaging,
traduction, etc..), et
ne pouvant plus être distribués sur un autre marché.
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L'entreprise peut être autorisée à conclure
de contrats d'achat ou de vente de produits finis. Ces
contrats peuvent être conclus :
- sur
le marché libre (représenté par l'animateur), ce qui permettra par exemple d'introduire
diverses opérations telles que Appels d'Offres, sous-traitance, etc..
- entre
entreprises en jeu, avec un cocontractant choisi parmi les entreprises de l'univers en
jeu, ce qui permet d'introduire une importante dimension de négociation entre entreprises par
ailleurs concurrentes, ou plus simplement la gestion de filiales.
Un tel contrat sera caractérisé par :
- Le
produit X marché objet du contrat,
- Le
type de contrat (Achat ou Vente),
- Le
n° du cocontractant (ou « ** » si contrat sur le marché libre) choisi
dans la liste déroulante
- La
quantité et la qualité(niveau de performance) convenue,
- Le
prix (pour les contrats sur le marché libre, ce prix est par défaut fixé par paramètres)
- le
délai de règlement contractuel.
Principes de traitement des contrats :
- Pour
une entreprise donnée, un produit X marché ne peut faire l'objet, au cours d'une période,
que d'un seul contrat de chaque type (1 contrat d’achat ET 1 contrat de vente).
- un
produit acheté à une autre entreprise sera vendu sous la marque de l'acheteur, avec les
conditions de garantie de l'acheteur,
- Les
produits offerts par une entreprise peuvent dont avoir été achetés ou fabriqués
par
l'entreprise. Il n'est cependant fait aucune distinction entre ces deux origines (même prix de
vente), l'offre étant réputée constituée d'un ensemble de homogènes produits,
dont le niveau
de performance est obtenu par moyenne pondérée.
- les
contrats de vente sont exécutés en priorité par le vendeur : son disponible à la
vente
servira d'abord à fournir son acheteur. Si son disponible est insuffisant, le contrat sera
incomplètement exécuté.
- les
règles relatives au niveau de performance (NP) des produits s'appliquent aux contrats
comme à la production :
- Le
vendeur fournit le NP de son offre (moyenne pondérée du stock initial et de la
production). Le NP de la production ne peut s'écarter de plus de 10 points de celui du
stock initial.
- L'acheteur
reçoit le NP du vendeur, sauf si ce NP s'écarte de plus de 10 points du NP
de sa propre offre avant l'achat. Dans ce cas, si le NP achetéest excessif, il est
réajusté au maximum, l'acheteur payant le prix convenu. Si le NP produit par le vendeur
est insuffisant, le contrat n'est pas exécuté.
Ordre des opérations :
- du
point de vue du vendeur, les opérations sont les suivantes : après la production, le
disponible à la vente est d'abord affecté àl'exécution du contrat. Le reliquat constitue
le
disponible à la vente sur le marché. Le produit de la vente sur contrat vient s'ajouter aux
produits d'exploitation. S'il est au comptant, sa valeur est encaissée dans la période, sinon
elle s'ajoute aux Créances Clients.
- du
point de vue de l'acheteur, les volumes achetés s'ajoutent au stock initial et à la production
propre pour constituer le disponible à la vente, offert sur le marché. Le coût des achats
sur
contrat vient s'ajouter aux achats. S'il est au comptant, sa valeur est décaissée dans la
période, sinon elle s'ajoute aux Dettes Fournisseurs.
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Il est possible de décider des éléments
globaux de marketing. Ces éléments agissent sur
lensemble des produits, sur quels ils sont répartis automatiquement. Ils sajoutent,
le cas échéant
aux décisions prises au niveau de chaque couple produit /marché particulier.
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Ces décisions permettent denregistrer les mouvements
dans la structure du capital des
entreprises. Il est possible denregistrer jusquà 3 opérations, chacune définie
par :
- Un
nombre de parts (>0 si acquisition, <0 si cession)
- Lentreprise
concernée (elle doit appartenir à lunivers)
- La
valeur de la part (montant)
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Ces décisions seront normalement prises directement
par l'animateur.
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La grille ci-dessus donne accès aux rubriques correspondantes
du Compte de Résultats et du
Bilan d'une entreprise.
- Autres
charges d'exploitation (ex.: études sur mesure, amendes)
- Autres
produits d'exploitation
- Autres
charges financières (ex.: emprunts spéciaux hors marché)
- Autres
produits d'exploitation (placements hors marché)
- Autres
charges exceptionnelles (ex.: amendes)
- Autres
produits exceptionnels (ex.: subventions)
- Variations
Immobilisations financières (entraînant un décaissement si la valeur saisie est
positive, un encaissement si elle est négative)
- Variations
Autres Créances (entraînant un décaissement si la valeur saisie est positive, un
encaissement si elle est négative) ex.: prêt à une autre entreprise, placements hors
marché.
- Variations
Autres Dettes (entraînant un décaissement si la valeur saisie est négative, un
encaissement si elle est positive) ex.: emprunt à une autre entreprise ou hors marché.
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L'animateur dispose de la possibilité d'introduire
de 1 à 4 appréciations (notes de 0 à 20) sur le
travail de l'entreprise.
Le modèle économique prendra en compte la moyenne
de ces notes dans la détermination de la
part de marché attribuée à l'entreprise (avec le poids défini aux paramètres
produit(s)).
Cette faculté permet d'introduire dans les résultats
des entreprises l'influence d'éléments qualitatifs,
généralement non pris en compte par les modèles de simulation, qui restent quantitatifs.
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La saisie des décisions est dans la très large
majorité des cas réalisée par l'équipe d'animation. Le
logiciel dispose cependant de fonctions permettant la saisie directe des décisions par les
participants sur des ordinateurs distincts. Ceci est réalisable de deux façons :
- soit
les participants disposent d'une version de Shadow Manager : on procède alors comme
suit :
- exportation
des fichiers participants, pour mettre à leur disposition une version à jour de
l'état du jeu,
- saisie
des décisions directement par les participants par le mode opératoire
habituellement réservé à l'animateur,
- possibilité
pour les participants d'avoir recours, pendant leur réflexion, au modèle de
simulation pour tester l'effet de ces décisions, en obtenant des résultats "prévisionnels"
soit
les participants ne disposent d'une version de Shadow Manager : dans ce cas on peut
leur permettre de saisir leur décisions sur une feuille de calcul MS Excel.
Un modèle de feuille de décision sous Excel est fourni dans la documentation en ligne.
On pourra procéder à une édition de cette feuille, mais en aucun cas ne supprimer
ou ajouter
de lignes ni de colonnes, sous peine de résultats imprévisibles !
(On notera que certaines décisions, trop liées à la décisions de l'animateur, comme les notes ou
les décisions exceptionnelles, ne sont jamais saisies par les participants)
Dans les deux cas, on procèdera ensuite à l'importation
des décisions sur le poste de l'animateur
pour obtention des résultats définitifs.
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Lensemble des décisions dune entreprise
pour une période est unique : il est défini pour la seule
période concernée, et est à priori différent dune période à lautre.
La grille des décisions à saisir
est donc remise à blanc au début du traitement de chaque période (tant que les décisions
nont
pas étés validées).
La reconduction des décisions dune période
sur lautre à titre « implicite » existait sur les
premières versions du logiciel. Elle a été supprimée car, si elle simplifiait certaines
situations, elle
en compliquait bien dautres au moins aussi nombreuses (nécessité de supprimer les décisions
non reportées)
Il existe cependant des circonstances où la reconduction
des décisions dune période sur lautre
est commode :
- en
mode Simulation, si lon passe à la période suivante, lhypothèse faite est
que les
entreprises autres que celle en test reconduisent leurs décisions.
- en
phase de test de scénario, quand on introduit une nouvelle période dans le jeu.
Dans les deux cas ci-dessus, une reconduction automatique
est réalisée, ce qui diminue
grandement la saisie. Ces décisions sont bien entendu « invalidées »,
et doivent être validées
manuellement.
Par ailleurs, il est possible dutiliser les fonctions
de Copier et Coller (présentes en mode Expert
seulement à la fenêtre Décisions Générales) pour transférer lensemble
des décisions dune
entreprise/période vers toute autre entreprise/période, sous réserve que les deux périodes
concernées, si elles sont différentes, comportent le même nombre de Marchés et Produits.
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En mode expert la fenêtre Décisions est complétée
par
-
- Résultats
: pour une navette rapide entre décisions et résultats, en mise au point de scénario.
(un bouton équivalent est également ajouté à la fenêtre Décisions Produits)
- Invalider
: invalide les validations précédentes
- Fermer
: Elimination de l'entreprise. (utile en tournoi)
- Réouvrir
: Réouverture de l'ensemble des entreprises fermées lors de la période active. (pour
annuler une éventuelle utilisation de la fonction précédente)
- Reconduire
: Reconduction des décisions de la période précédente pour l’entreprise.
- un
menu Edition, comportant les commandes :
- Copier : Copie l'ensemble des décisions de l'entreprise dans un presse-papier
interne
(différent de celui de Windows).
- Coller : Colle l'ensemble des décisions précédemment copiées
dans le presse-papier
interne.
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