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Le premier processus mis en oeuvre dans le traitement
des décisions est une simulation de la
réalité. Elle ne représente pas la réalité elle-même, mais un "modèle économique" de cette
réalité. Ceci présente à la fois:
- un
avantage pédagogique, la réduction de la réalité à un jeu limité de paramètres
rendant
possible dans un temps limité de mettre en lumière les mécanismes essentiels et leurs
interactions,
- une
difficulté pratique, la modélisation, aussi réaliste soit-elle, obéissant à
un certain nombre
de règles simplificatrices et donc réductrices, qu'il vous faudra prendre en compte: c'est
au
regard de ces seules règles que pourront être évaluées les conséquences des
décisions des
entreprises.
Le présent chapitre a pour objet de fournir les éléments
d'information indispensables à la
compréhension de ces règles.
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Pour simplifier la lecture des divers documents et la
manipulation des données financières, tous
les montants utilisés dans Shadow Manager à l'intérieur d'un jeu donné sont exprimés
en
une unité monétaire commune.
Sa désignation est laissée à l'appréciation
du concepteur du scénario, qui pourra choisir l'unité la
plus appropriée (Euro, k€, Dollar, Livre ou Deutsch Mark par exemple). A titre documentaire, cette
unité sera précisée à la fenêtre Paramètres Généraux.(cf. [Scénario]).
Les
prix de vente sont toujours exprimés dans cette unité. Une option permet
dexprimer les autres montants en milliers de cette unité,
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Les équipements utilisés sont supposés Universels et Programmables, c'est-à-dire
qu'ils permettent indifféremment de produire l'un quelconque des produits en jeu.
L'Unité de Ressources de Production (ou U.R.P.) désigne
l'unité commune dans laquelle sont
exprimées :
- La
capacité productive des équipements,
- La
consommation d'équipement nécessaire à la production d'une unité de produit.
Cette unité peut être quelconque (kilo, tonne,
litre, m3, heure de travail, etc.).
Pour un jeu donné, elle est unique.
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La
capacité productive d'une entreprise correspond à la quantité d'unité de ressources
de production qu'elle peut mettre en jeu.
Les équipements gérés, de type universel
et programmable, sont supposés pouvoir être
indifféremment utilisés pour chacun des produits, moyennant bien entendu une consommation
unitaire différente (en unités de ressource de production) pour chacun d'eux.
L'unité de ressource de production est quelconque.
Elle doit simplement être commune pour
décrire la production des différents produits.
Les équipements entrant dans la capacité productive
de la période T, sont ceux effectivement
disponibles à la fin de la période T-1. Les acquisitions/cessions décidées en période
T ne seront
donc pas prises en compte.
La capacité productive effective tient compte :
- de
la capacité nominale des équipements (somme des capacités unitaires de chacun d'eux)
- d'un
indice de productivité, combinaison de:
- l'indice
de productivitématérielle, qui tient compte de l'âge de chaque équipement (la
vétusté le fait décroître, l'expérience du personnel peut le faire croître)
- l
'indice de productivité sociale, qui tient compte de la politique sociale de l'entreprise
(Niveau de salaires, budget social, etc.)
L'influence de chacun de ces deux facteurs suit une fonction
qui peut être ajustée (cf. Chapitre
"Les fonctions utilitaires", partie concernant les fonctions du modèle économique)
La capacité productive effective tient compte également
des efforts de maintenance (réduction du
risque de panne), et d’amélioration technique de productivité.
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Le calcul de l'effet du budget social est réalisé
comme suit :
- A
chaque période est calculé un niveau d'"Effort social" ES(T). Initialement il est égal au ratio
ES1(T)= Budget social(T)/Masse salariale totale(T). Mais s'il est inférieur à celui de la
période
précédente, on lissera cette baisse par la formule : ES(T)= ES1(T)*0,6 +
ES(T-1)*0,4
- L'effet
du budget social à l'instant T est fonction F[ES (T-1)], selon la fonction prévue aux
paramètres de marché
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Pour chaque produit et sur chaque marché,
après enregistrement de l'ensemble des
décisions des entreprises, le modèle économique de Shadow Manager réalise
automatiquement
les fonctions suivantes :
- détermination
de l'offre réelle des entreprises,
- analyse
des conditions commerciales pratiquées,
- détermination
de la demande globale,
- répartition
de cette demande entre les différentes entreprises.
Ce processus aboutit à la détermination du résultat
fondamental du modèle: la quantité vendue
par chaque entreprise, qui conditionne complètement leurs résultats.
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La production effective de chaque entreprise est déterminée
par:
- La
production prévue dans les décisions de production,
- La
capacité productive effective, qui vient limiter éventuellement cette prévision.
A noter que, si l'effectif de production est insuffisant
pour assurer la production effective, Shadow
Manager détermine automatiquement un effectif temporaire de complément, (dans des limites
définies par paramètre - cf. Paramètres de marchés), permettant de traiter ce surcroît
d'activité au
prix d'un surcoût déterminé par paramètre.
L'offre de l'entreprise est, dans ces conditions,
la somme de :
- sa
production effective
- la
quantité en stock de produits finis à la fin de la période précédente,
- la
quantité de marchandises achetées,
- la
quantité en stock de marchandises à la fin de la période précédente.
L'offre globale est le cumul de ces offres pour
toutes les entreprises.
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La demande potentielle de chaque produit est décrite,
au niveau du paramétrage d'un jeu, pour
chaque marché, par:
- soit
un niveau de demande potentielle paramétré directement, si on n'utilise pas de courbe de
vie (cas le plus fréquent).
- soit
une demande initiale (état au début du jeu), et une courbe de vie et une position initiale
sur cette courbe de vie.
La demande potentielle ci-dessus est établie
"par entreprise". Elle est dans les 2 cas pondérée
par l'indice conjoncturel.
- Dans
le cas simple où toutes les N entreprises en jeu offrent sur le marché donné, la
demande effectivement accessible aux entreprises est N fois la demande
potentielle/Entreprise.
Trois coefficients C1, C2, C3 (valeur 0 à 100)
sont introduits pour affiner le comportement du
modèle de simulation dans le cas où toutes les entreprises n'interviennent pas sur un produit
X
marché :
Si pour un produit donné sur un marché donné:
D1
est la demande potentielle/Entreprise (déterminée ci-dessus)
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